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Géographie
 
Histoire
 

         Les premiers habitants de l’île furent les Ortoroids, puis  vinrent les Indiens Arawak, qui furent finalement vaincus  par les Caraïbes.

        Le 3 novembre 1493, lors de son deuxième voyage aux Amériques, Christophe Colomb decouvrit l’île, c'est le début de la colonisation européene dans les antilles. Ne tenant pas compte de son nom Caribéen « Waitukubuli », il la renomma Dominigo, (signifie dimanche en espagnol) 

en rappel du jour où il débarqua. Aujourd’hui encore nous  utilisons ce nom, Dominique (en Français) et Dominica (en  Anglais). En 1625, au cours de la Guerre de 30 ans, les  Espagnols cédèrent la Dominique aux Français. 

 

          Dès lors, les Anglais et les Français n’eurent de cesse de s’affronter pour en obtenir le contrôle.  En 1814, elle devient officiellement Britannique, et en 1898, elle reçu le  statut de colonie Britannique.

Le 3 novembre 1978, elle obtient son indépendance tout  en restant membre du Commonwealth. 

 

          La Dominique est située entre les îles françaises de la Guadeloupe (au nord) et de la Martinique (au sud).  Elle fait partie des îles sous le vent avec 47 km du nord au sud et 26 km de large pour une superficie de 780 km2.                  Roseau, la capitale se situe sur la côte sud-ouest. La chaîne de montagnes s’étend du nord au sud avec en moyenne une altitude de 1 000 m, dont la plus haute est Morne Diablotin à 1 447 m, suivie par Trois-Pitons à 1 387 m. Une faible activité volcanique est perceptible à différents endroits, dont la Vallée de la Désolation et le lac bouillonnant à 701 m au-dessus du niveau de la mer, tous les deux se situant dans le site du patrimoine mondial de l'UNESCO. Ce lac s’est formé dans le cratère du volcan, et une pression très importante, provoquée par des gaz qui s’échappent, peut faire monter le niveau d’eau de 1 m ou plus.

         Les alizés venant de l’Atlantique soufflent au-dessus des montagnes et provoquent près de 762 cm de précipitations annuelles. La température est presque constante toute l’année, avoisinant 30 °C en été, accompagnée une humidité importante.

             Les populations caribéenness l’avait surnommé l’île « Waitukubuli» (qui signifie  «Grand est son corps»), à cause de sa verdure foisonnante qui s’étend  jusqu’au ciel. Chutes, lacs et canyons se cachent derrière les montagnes. 

             Au milieu des forêts se trouvent plus d’une  centaine d’espèces d’oiseaux. L’ile abrite également plus d’un millier  d’espèces de plantes fleuries, 74 variétés d’orchidées et 200 espèces de  fougère.

             L’Ile de la Dominique héberge deux espèces de perroquets natifs de 

l’Amazonie. Ces deux espèces vivent dans  des réserves naturelles, et sont donc protégées. Le Colibri à tête bleu,  que l’on trouve normalement dans la forêt équatoriale, vit aussi sur l’Ile. 

             La plupart des sites de randonnée et les rivières sont situés au coeur des parcs nationaux. Les visites sont souvent payantes, ce qui permet d'entretenir la nature et de protéger les différents lieux (C.f activités). 

            Les eaux Dominiquaises cachent de nombreux secrets…. Des pentes 

raides qui mènent au fond de la mer, des récifs de coraux colorés, et la 

diversité de la vie marine sont autant d’éléments qui font de l’Ile un spot 

de plongée idéal. Pas de doute possible, l’Ile porte bien son nom d’Ile de 

la Nature.

           De part son histoire (voir au-dessus!!), l’île est marquée par une forte tradition anglaise : on roule à gauche et on joue au cricket (!) ...Et on s'exprime en anglais (même si les gens parlent aussi le Créole). 

            Le carnaval en février et le festival de musique créole en octobre 

sont les deux plus gros évènements de l’année. A cette occasion 

toute l’île est à la fête pendant plusieurs jours. Différents styles 

musicaux ont d’ailleurs été créés en Dominique (ex: le Cadence-lypso). 

 

Rasta : un mode de vie proche de la nature

            S’il existe une île -après la Jamaïque- où la culture rasta, il s'agit de la Dominique. 

            A la Dominique, être rasta, c’est être respectueux des autres en ayant un mode de vie proche de la nature et  en étant solidaire. La plupart d’entre eux vivent agréablement des produits de la terre 100% bio qu’ils cultivent : 

bananes, citrons, mangues, noix de coco… Le mouvement représente avant tout un art de vivre.

            Les habitants vivent proches de la nature, dans des villages et des maisons souvent coquettes, implantées au cœur  de la forêt tropicale. L’environnement est également préservé (pas ou peu de déchets au bord des routes).

Faune et Flore
Culture

Quelques renseignements sur la Dominique.

D'après le site www.authentique-dominique.comhttp://www.aux-antilles.fr/dominique/decouverte/geographie.htm

Daprès  Bruce Jno-Baptiste, « Identité et développement dans le petit Etat de la Dominique : le rôle de la diaspora », Études caribéennes, Août 2010.

Daprès  Braun Johannes « Découverte de la Dominique autour du Kubuli trail », Terres sauvages, 2012.

Economie et DD

           L'île possède un relief très accidenté qui laisse peu de place aux étroites plaines côtières et entrave les communications.

                 Favorisée par un climat tropical humide, la forêt occupe la majorité du territoire. L’île est le lieu de tournage des énormes productions hollywoodiennes qu’ont été Pirates of the Caribbean 2 et 3. En 2006, le Commonwealth de la Dominique est classé au 4ème rang mondial des pays offrant les meilleures conditions de vie à ses citoyens tout en respectant les ressources environnementales.

Si l’écotourisme et les produits dérivés de l’agriculture font partie des stratégies prioritaires de développement, c’est parce qu’ils autorisent un développement durable, car en harmonie avec l’environnement et les aspirations identitaires du peuple dominiquais qui se caractérisent par des valeurs sociales partagées.

 

                L’économie Dominiquaise dépend donc essentiellement du tourisme et de l’agriculture.  L'agriculture, principalement la banane, représente 18% du PIB et emploie 28% de la main-d'œuvre.

Après cette économie basée sur l'agriculture et l'exportation de bananes qui a rendu l'île vulnérable  aux catastrophes climatiques et crises du marché, la Dominique a souhaité développer un programme  d’écotourisme, récompensé par la certification « GreenGlobe21 » validant la qualité éco-touristique de cette destination pour la première fois attribuée à une île de la Caraïbe. Son économie est désormais  axée sur la volonté de transformer l’île en une « île biologique », en conjuguant l’écotourisme,  l’agrotourisme et le tourisme de santé. L’île souhaite développer un tourisme ainsi qu’un commerce  éthique et équitable ne nécessitant pas de consommation excessive des ressources naturelles. 

               Si la Dominique est encore très pauvre et son PIB est un des plus faible des antilles (salaire moyen/pers: 300 dollars par mois), le pays se diversifie en s'ouvrant à l'éco-tourisme grâce à son atout majeur : une nature intacte aussi  bien sur terre que sous marine (nombreuses réserves dont une mondiale). Le gouvernement fait des  efforts gigantesques sur le développement des infrastructures routières. Hors les bateaux de croisières qui amènent peu de nuisances (circuits de découverte minimalistes), il n'y a pas encore de  tourisme de masse qui menacerait l'équilibre cohérent des mentalités et des paysages. 

 

Art & Culture en Dominique : Sites Naturels

 Parc National du Morne Trois Pitons

       Quelques 6 880 hectares de terre luxuriante dans la montagne à l’intérieur de l’île. L’UNESCO l’a inscrit au Patrimoine Mondial en Décembre 1997. Au cœur de ces montagnes  couvertes de forêts se trouve le deuxième plus grand lac bouillant au monde, des chutes, des lacs et quatre zones de  végétations différentes (Héliconies, broméliacées, fougères et orchidées poussent abondamment). 

Parmi les sites :

       Les chutes Trafalgar sont les plus hautes de la Dominique. Hautes de 60 mètres elles sont en fait constituées de deux chutes adjacentes. 

       Le Lac Bouillant et la Vallée de la Désolation font également partie des attractions phares. C’est un chaudron de 61m  de large avec des murailles de 30,5m de hauteur et une profondeur d’eau gris bleue qui bouillonne sur plus de 59m de  profondeur. Le lac est en fait une fumerolle : une fissure par laquelle s’échappe les gaz de la lave en fusion, sa température  peut aller jusqu’à 92°C. On met trois heures pour y arriver. Il faut traverser l’étrange Vallée de la Désolation, un endroit  fascinant dont le paysage contraste avec le reste de l’île. La  croûte chaude de cette vallée volcanique s’ouvre par des 

fentes et des geysers qui créent des bassins de boue grise  bouillante où vivent des algues aux couleurs vives dans des  ruisselets noirs, jaunes, bleus, orange et magenta, riches en minéraux.

         L’Emerald Pool est un des sites naturels les plus populaires  de la Dominique : un bassin d’eau turquoise tourbillonnante  dans lequel tombe une chute de 6m de hauteur. Le long de  la piste, on peut admirer depuis plusieurs points de vue  le Morne Trois Pitons, le Morne Diablotin et le Morne Nègre Marrons. 

         Sur la route en direction de Roseau se trouve le charmant village de Wotten Waven qui abrite plusieurs spas naturels. 

 

Le Territoire Caraïbe

     En 1903, après des siècles de conflits, les Indiens Caraïbes ont obtenu  une portion de terre d’environ 1 497 hectares sur la côte nord-est de l’île  où ils se sont établis avec à leur tête, leur propre chef. Aujourd’hui connu  sous le nom de Territoire Caraïbe, environ 3 500 Indiens Caraïbes y vivent  comme la plupart des gens dans les communautés rurales de la Caraïbe. 

 En 2005, le Kalinago Barana Autê  (le village Caraïbe en bord de mer) a ouvert ses portes pour exposer les  traditions et la vie des Indiens Caraïbes.   Les  activités traditionnelles des Kalinagos sont la construction de canoës, la production de cassave, la vannerie et la préparation de produits à base d’herbes médicinales locales. A voir aussi sur le Territoire Caraïbe : l’église catholique de Salybia, le village culturel Caraïbe, le légendaire Escalier Tête Chien, coulée de lave solidifiée en forme de serpent qui se jette dans l’Atlantique, un grand nombre de légendes Caraïbes sont liées à ce site.

            

 

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